Avant même l’arrivée des Européens, les Premières Nations pratiquaient la chasse, la pêche, l’agriculture, la confection de vêtements et la production d’objets utilitaires. Depuis cette période jusqu’à l’ère du numérique et de l’internet d’aujourd’hui, le monde du travail s’est adapté aux nouvelles économies. Ainsi au fil des décennies, plusieurs métiers et professions ont traversé les époques tandis que d’autres ont complètement disparu.
À l’époque de la Nouvelle-France, les premiers Européens exportent leurs expertises et leurs techniques indispensables au développement de la colonie tout en assimilant le savoir des autochtones. L’économie repose en grande partie sur la traite des fourrures et la défense du territoire s’avère un enjeu majeur qui nécessite la présence permanente de militaires. Ainsi aux hauts fonctionnaires dédiés à l’administration et à la justice, se greffent, les arpenteurs et les notaires, les marchands et les commerçants, les traiteurs et les coureurs des bois, les gens de robe, les engagés et les artisans, les domestiques et les esclaves, et les intervenants en santé.
Sous le Régime britannique, l’industrialisation transforme l’économie qui repose désormais, outre l’agriculture, sur l’industrie du bois et le secteur manufacturier. L’imprimerie et l’émergence des journaux accélèrent la transmission de l’information et du savoir à l’ensemble de la population. Cette conjoncture jumelée à la mise en place d’un système scolaire public, à la réorganisation de la justice et de la gestion du territoire ainsi qu’au développement d’un réseau ferroviaire et routier, consolide le besoin en main-d’œuvre spécialisée ; de nouveaux métiers et professions surgissent : avocats, ouvriers et ouvrières d’usines, bûcherons, draveurs, débardeurs, maître de poste, instituteurs et institutrices, clercs-notaires, commissaires et inspecteurs d’écoles, agents des terres, chemineaux, échevins, chef de gare, journaliste, éditeur, etc.
Le XXe siècle marque le début de l’ère moderne où le triomphe de grandes inventions révolutionne l’univers des communications - télégraphe, téléphone, radio, télévision, internet - ainsi que celui du transport avec l’essor de l’automobile, de l’aviation, et des grands transatlantiques. Au milieu du XXe siècle, l’éducation désormais accessible pour tous ouvre la voie aux femmes. À ce panorama, s’ajoute l’innovation technologique dans les sphères scientifique, domestique, médicale et informatique qui bouleverse les façons de faire. Par conséquent, plusieurs métiers et professions disparaissent au profit d’autres mieux adaptées à la nouvelle réalité.
En cette Semaine de généalogie 2024 (23 au 30 novembre), nous vous invitons à plonger dans l’univers des métiers et professions de vos ancêtres et à découvrir et mieux comprendre leur parcours de vie !
Les recommandations de la FQSG
Nouvelle-France
https://www.tfcg.ca/anciens-metiers-nouvelle-france
Régime britannique
Références : la série de publication de Mme Jeanne Pomerleau
- Métiers ambulants d’autrefois, Montréal, Guérin Littérature, 1990, 467 p.
- Arts et métiers de nos ancêtres ; 1650-1950, Montréal, Guérin Littérature, 1994, 507 p.
- Les Chercheurs d’or. Des Canadiens français épris de richesse et d’aventure, Sainte-Foy, Éditions J.-C. Dupont, 1996, 279 p. (ISBN 2980410020)
- Bûcherons, raftmen et draveurs, Sainte-Foy, Éditions J. — C. Dupont, 1997, 144 p.
- Gens de métiers et d’aventures, Sainte-Foy, les Éditions GID, 2001, 524 p
- Métiers des campagnes 1. Des métiers pour l’âme, Sainte-Foy, les Éditions GID, 2003, 180 p.
- Métiers des campagnes 2. Des métiers pour le corps, Sainte-Foy, les Éditions GID, 2003, 263 p.
- Métiers des campagnes 3. Des métiers pour le voisinage, Sainte-Foy, les Éditions GID, 2003, 183 p.
XXe siècle
https://histoire-du-quebec.ca/professions-masculines-feminines/
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