Conférence
Ven. 20 juin - 14 h 50
1 h
Résumé
Au cours des trois premières décennies du XIXe siècle, la traite des fourrures dans le bassin de la rivière Saint-Maurice mobilise quelques centaines d’engagés, recrutés tant par de grandes compagnies, comme la North West Company et la Hudson’s Bay Company, que par de petits commerçants de Trois-Rivières et des localités avoisinantes. Ces travailleurs assurent le transport des marchandises et des fourrures en canot ou en raquettes et participent également à la chasse aux animaux à fourrure. Cette communication dresse un portrait des engagés de la traite du Saint-Maurice en s’appuyant sur les contrats relevés dans les greffes des notaires de Trois-Rivières et sur les données de la base de données des voyageurs mise en ligne par la Société historique de Saint-Boniface. Quelques questions clés seront abordées : d’où proviennent ces engagés et quels sont les principaux foyers de recrutement ? Quelle place occupent les Autochtones au sein de cette main-d’œuvre ? Comment les conditions de travail varient-elles selon l’employeur ? En éclairant ces aspects, nous chercherons à mieux comprendre la dynamique de la traite des fourrures dans le Saint-Maurice et son intégration aux circuits commerciaux plus vastes.
Conférencier
François Antaya, Coordonnateur au Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIÉQ) à l’UQTR
François Antaya est coordonnateur au Centre interuniversitaire d’études québécoises à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a obtenu en 2007 une maîtrise en études québécoises, consacrée aux engagés de la traite du Saint-Maurice au début du XIXe siècle. En 2008, il a entrepris des études doctorales en études québécoises, se penchant sur les débats entourant l’aménagement du fleuve Saint-Laurent dans la seconde moitié du XIXe siècle. Depuis quelques temps, il a repris ses recherches sur les acteurs impliqués dans la traite des fourrures aux alentours de Trois-Rivières.
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