Projet : Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF)

Appel de textes - Projet TSMF

Projet : Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF)

Le projet de partenariat Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord 1640-1940 (TSMF) et la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) s’unissent pour diffuser des textes à caractère généalogique en format numérique sur leurs sites WEB respectifs ou dans certains cas, sur l’un d’entre eux.

Les textes soumis doivent contribuer à la thématique de recherche sur les migrations francophones en Amérique du Nord, peu importe l’échelle (locale, régionale, nationale, continentale).

Les textes doivent être des œuvres inédites ou des articles déjà publiés dans les cinq dernières années. Dans ce cas, ils doivent être libres de droits de reproduction, tant pour le texte que pour les illustrations, le cas échéant; une attestation en sera exigée.

TSMF et la FQSG se réservent le droit d’accepter ou de refuser un texte. À cet effet, ils forment un comité d’évaluation composé de deux représentants de la FQSG et de deux représentants de TSMF. Les textes acceptés font l’objet d’une révision linguistique.

Les textes soumis doivent être soumis en format WORD et être accompagnés d’une brève notice biographique de l’auteur ou des auteurs, de sa (leur) photo et d’un résumé (maximum 125 mots).

Les textes sont d’une longueur maximale de 2500 mots, accompagnés d’une seule illustration.

Les auteurs sont limités à la diffusion d’un texte tous les deux ans.

Vous pouvez transmettre vos textes à l’adresse courriel : migrationdiffusion@gmail.com

 

Consulter le projet et les articles publiés

 

Articles TSMF

Familles alliées autour de Louis Riel : une solution à la question Jolicœur

01 octobre 2024

Pierre Gendreau-Hétu

Les cinq volumes des Écrits complets de Louis Riel (Riel et Stanley, 1985) résultent d’une impressionnante entreprise de compilation critique. Une somme de cette envergure ouvre toutefois la porte aux imprécisions et aux erreurs mineures. Un problème de cette nature touche l’identification d’une famille Jolicœur vivant dans l’entourage de Louis Riel. Le rédacteur en chef George G. F. Stanley et son équipe croient reconnaître en elle une famille métisse du même nom. Or ces Jolicœur mal identifiés consistent en vérité en une famille d’Ottawa issue de la région de Lanaudière, au Québec, d’où proviennent par ailleurs trois des quatre grands-parents de Louis Riel...

Alexis Labeaume, de Paris à Roberval

29 juin 2024

Guylaine Grenier

En 1897, une campagne de propagande a cours depuis plusieurs années en France pour coloniser le Canada et plus particulièrement les provinces de l’Ouest.

Alexis Labeaume, anciennement petit employé du Département des estampes à la Bibliothèque nationale de Paris, qui est attiré par les grands espaces et qui a le goût de refaire sa vie, décide de faire le grand saut pour s’établir au Canada.

La famille de Pitre Flamand à travers le Canada

26 juin 2024

Annie Boily

Je vais vous raconter une partie de l’histoire de Pitre Flamand, l’arrière-grand-père de mon conjoint. Pitre a parcouru une bonne partie du Canada au cours de sa vie. De Beauport au Lac-Saint-Jean et jusqu’en Alberta, en passant par l’Ontario et pour revenir au Saguenay en s’arrêtant au Manitoba.

Jean-Gaspard Normand : un aventurier polyvalent

24 mai 2024

Richard Normand et André Normand

Jean-Gaspard Normand est né à Québec le 24 juin 1712. Sa vie s’y déroule jusqu’à ce que sa mère, devenue veuve, déménage à Montréal vers 1730. Il épouse alors Marie-Josephte Chénier à Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île (auj. Sainte-Anne-de-Bellevue) le 15 février 1734. Entre 1730 et 1752, Jean-Gaspard pratique les métiers d’aubergiste et de cabaretier à Montréal et à Longueuil, puis s’engage dans la traite des fourrures. Devenu marchand voyageur, il effectue plusieurs allers-retours entre Montréal et la vallée de l’Ohio. Après quelques années au fort Duquesne avec sa famille, il décide de retourner vivre à Montréal à l’été 1756 à cause des fréquentes escarmouches entre Français et Britanniques dans la région. En 1761, au lendemain de la Conquête, il vend tous ses biens et part en Louisiane.